Ne le dites pas à ma femme: je n'aime pas la publicité
- Azanga NKOMBO
- 6 nov. 2020
- 3 min de lecture

Vraiment, j'en ai marre de la publicité.
Je pense que la publicité nous trompe. Je disais ça à un de mes potes Kadis mais lui fonctionne à la Creapills. Il m'a répondu doctement: "la publicité est la réponse à la question : comment vous rapprocher de l'essentiel ? ".
J'ai rien compris, je suis parti manger une orange.
C'est comme la dernière fois, Dems et moi, on subissait une attaque ujaniste à Ngwasuma. La nuit était encore jeune, les effluves corporels se mélangeaient au fumet de la chèvre et du ngulu. Les chaises des filles se rapprochaient dangereusement et vu la quantité de tissu sur elles, impossible de plaider l'innocence chez Ohatsho. Pendant que les chaises continuaient à se rapprocher, une femme habillée d'une robe rouge qui ne ménageait aucune de ses formes est entrée. Quand tu la regardais, tu n’avais qu’une seule envie : l’aider à mieux se découvrir. Elle devait être leader dans le monde cellulaire parce que la manière dont son corps nous bippait là, pas moyen... ma main voulait lui demander son Voda.
Dems lui s'était déjà levé, il est comme ça le Duc. Il n'a pas eu le temps de faire trois pas, un type a surgi de nulle part, a enlacé la belle inconnue et ils sont entrés dans la boîte au grand désarroi de la population masculine présente et de la distanciation sociale. "Ah Papa, ko banga te, just do it. Eza rien" lui a lancé une ujaniste solidaire de sa déroute. "Mais pourquoi elle t'encourage ?" ai-je demandé naïvement. "Tu ne comprends rien aux ujana. Si j'échoue, elle répare, elle remplace comme Carglass". Je devais vraiment avoir l'air bizarre avec mes lunettes en forme de pare-brise, il a ajouté :"tu n'as pas l'esprit kinois, prend une Nkoyi".
Elle devait être leader dans le monde cellulaire parce que la manière dont son corps nous bippait là, pas moyen... ma main voulait lui demander son Voda.
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