Je déteste les vacances (partie 1)
- Azanga NKOMBO
- 21 nov. 2022
- 3 min de lecture

On part en vacances.
Sérieux, on part en vacances Ohatsho, les enfants et moi. C’est vrai. Je vous le confirme. D’abord, il faut que je vous raconte autre chose : eeeeeeeeeeh ba ndeko !!!! Mais les filles de Kiname n’ont plus peur.
La dernière fois j’étais avec Lord Yves, l’homme de tous les réseaux, le père de tous les dossiers, Celui qui sait avant que tu ne saches. Ah oui, Lord Yves est le roi des coopérants, lui quand il dit investisseur, c’est vraiment INVESTISSEUR et pas investissaire, pas comme ceux qui débarquent à l’aéroport de N’Djili avec des « what to do to do » ou des « okayyyyyy ». Donc j’étais avec Lord Yves, et on prenait un verre à la terrasse du Léon hotel. On profitait des derniers rayons du soleil avant que la nuit s’abatte sur la capitale et que tout le monde se retrouve dans le bruit. Malheureusement pour moi, une femme est passée près de notre table, son corps embarqué dans une robe qui n’arrivait pas à contenir ses atouts et d’où s’échappaient de longues jambes, le croisement d’Aya Nakamura et de maman Siska, une bombe, un vaisseau amiral, une Joconde, … et le verre a raté ma bouche. Du Coca s’est renversé sur ma chemise.
Comme Lord Yves et moi avions un rendez-vous important, nous sommes vite allés chez un habilleur au centre-ville.
La dernière fois j’étais avec Lord Yves, l’homme de tous les réseaux, le père de tous les dossiers, Celui qui sait avant que tu ne saches
On entre donc dans un magasin de vêtements. J’étais déjà venu la semaine passée. Alors, je fonce vers le rayon homme où une charmante Deborah m’accueille avec un sourire chaleureux. La vendeuse valait vraiment le détour et le retour. Avant même que je puisse exprimer mon besoin, une chemise 6XL, j’entends derrière moi « yé yo papi na ngaï, faut pas toucher ».
Eeeeeeh Azanga Nkombo, fils de Nkombo eza té, moi PAPI !!!! Vraiment le respect se perd. Comment peut-elle traiter de vieux l’Apollon que je suis ? Avec un ventre rond qui témoigne de ma bonne santé physique et financière, comment peut-on me traiter de PAPI ?!!!!
C’est triste ?
Bon je vous raconte ?! Au fait, ne lisez pas les lignes qui vont suivre près de votre femme, vous risquez de passer la nuit sur le canapé.
Hier soir, je suis devant la télé. Et je ne sais pas pourquoi, à chaque fois que tu t’assoies devant la télé, les femmes ne sont pas tranquilles. C’est le moment où elles trouvent quelque chose à te dire, je ne sais pas comment elles font. Et toujours pour te raconter un truc qu’elle aurait pu te raconter après. Un sens de l’inopportunité appliqué.
Une femme est passée près de notre table, son corps embarqué dans une robe qui n’arrivait pas à contenir ses atouts et d’où s’échappait de longues jambes, le croisement d’Aya Nakamura et de maman Siska, une bombe, un vaisseau amiral, une Joconde
Donc Ohatsho s'est assise près de moi alors que mon équipe est mené 2-0. On a souffert pour sortir des poules et toi tu viens me susurrer des « chouchous » à l'oreille. Mince... c'est quoi cette génération de femmes qui ne respecte pas la Ligue des Champions. Est-ce que nous on les embête devant « Danse avec les stars », « Maîtresse d'un homme marié » ou « Madame Fazilet » ??????? Un peu de respect quoi...
Et alors, je lui fais mon regard d'homme révolté. Tu crois que ça l'arrête, même pas un peu. Et Vini qui rate un but... mais qu'est-ce qu'il attend pour danser la samba ? On doit remonter au score là. En plus, elle sent bon. Ce n'est pas juste, je n'arrive plus à me concentrer...
« ZANG ! ZANG ! » aaaaaaaaah je n’aime pas quand elle m'appelle comme ça. Son souffle chaud caresse ma barbe vieillissante... Mince alors, que Valverde le mette ce but… mais fait la passe à Benzema, bon sang !!! Mais Vini, tu dors ?!!!!
Pendant que je m’énerve sur mon équipe, elle continue à me parler dans le cou.
Je ne vais pas tenir longtemps.
Aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie elle a mis la main.
Je n'ai pas suivi la fin du match.
Mes frères et sœurs de Kiname, quand on vous dit fuyez la tentation, ce n'est pas de la blague. Même si cette tentation est autorisée.
Et surtout ne dites rien de ce que je viens de vous écrire à Ohatsho. Ne le dites pas à ma femme
To be à suivre
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